DU MOYEN ÂGE AU XXI EME SIÈCLE
Au début du XIème siècle, les îlots de Loix et d’Ars sont donnés par Guillaume le Grand aux moines de l’Abbaye de St-Michel-en-l’Herm, en Vendée.
A la fin du Moyen-Age, ces moines décident de rentabiliser leurs terres de l’Île de Ré en y implantant des marais salants. L’Île sera alors surnommée Ré-la-blanche, en référence à la couleur des « montagnes » de sel qui s’élèvent dans les marais salants. Du Moyen Âge au XIXème siècle, les marais salants ont permis d’assurer la prospérité économique de la région. « L’or blanc » est alors exporté dans tout le royaume et dans le Nord de l’Europe (Allemagne, Pays Bas, Danemark…).
Pendant l’apogée de la saliculture au XIXème siècle, près de 20 % du territoire de l’Ile de Ré est exploité pour produire près de 30 000 tonnes par an. Le chemin de fer et la révolution industrielle porte un coup dur sur l’activité du sel sur l'Île de Ré. Les sauniers abandonnent leurs marais salants devant l’effondrement du prix du sel et un contexte économique difficile. L’activité décline et va connaître un véritable renouveau au début des années 1990.
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DES ANNÉES 90 À NOS JOURS
Après une période de déclin, l’activité salicole rétaise revit actuellement grâce à une coopérative d'environ 70 sauniers adhérents (sur 100 sauniers au total sur l'île) qui perpétuent la tradition. Cette profession participe à l’identité du paysage et d’une certaine culture locale.
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